mardi 26 novembre 2013

Myriam choisie entre toutes

Myriam poursuit son chemin; elle supporte difficilement le regard apitoyé de Milka, ces yeux noirs qui lui lancent "Ma pauvre Myriam, tu n'as pas de chance avec ton fils!" Sur la place de la synagogue, elle croise les trois filles de Gad le vigneron; elles parlaient et riaient bruyamment, jusqu'à ce qu'elles aient vu Myriam; alors elles la saluent respectueusement. Myriam connaît leurs pensées: "Cette femme est la mère d'un prophète. Quelle chance elle a! Comme elle doit être fière de Ieshoua !" "Et moi je ne sais plus que croire", se dit Myriam en ajustant la cruche sur son épaule. 


Ce roman je me le suis fait piquer, un WE. En deux heures, il était lu.  J'ai interviewé le lecteur, voici ce qu'il m'a dit :

Dans cet ouvrage, Myriam est considérée avant tout comme une femme. Il n'est pas question de la vie de la Vierge Marie, perçue par la religion chrétienne. On côtoie son intimité, on partage ses tourments, dans son quotidien. C'est la vie de Myriam et Ioseph, tout simplement.  D'ailleurs on se rend compte que les noms historiques sont conservés. C'est ce point qui a marqué le plus la lecture: l'approche historique. Ce roman commence aux noces de Cana, et ensuite il y a un flashback qui fait revenir le lecteur à l'enfance de Myriam, ou encore à la naissance de son fils.

La lecture de roman entre tout à fait dans une optique de culture générale. Il n'y pas du tout besoin de connaître la vie de Jésus. Il n'y a pas d'évocations aux religions actuelles.

Il est possible de lire le roman, sans lien avec la religion, juste en le considérant comme l'histoire d'une femme. Ce roman est conseillé pour les enfants de plus de 10 ans.

Pour finir la discussion, remarque faite avec un sourire : Milka c'est la voisine pas la vache !

Les références de ce livre: 

Myriam choisie entre toutes
de Thierry Leroy
Bayard Jeunesse, 2000. 

L'extrait cité là-bas, tout en haut, provient de la page 150 de ce livre. 

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